Les accidents de la route ne sont pas une fatalité et ont des causes multiples. Agir pour les éviter relève d’une responsabilité partagée. Les maires disposent de nombreux leviers d’action pour les prévenir.
Le maire peut agir sur l'accidentalité mais aussi sur le sentiment d'insécurité. Pour atteindre les objectifs européens d’ici 2030 et réduire de moitié le nombre de tués et de blessés graves, la mobilisation des collectivités locales est primordiale, avec des enjeux différents selon les territoires. Cet essentiel explique la stratégie à adopter pour que le maire puisse contribuer à améliorer la sécurité routière sur sa commune.
Souvent confrontés dans leur mission aux drames de la route, les maires se mobilisent depuis de nombreuses années pour agir au quotidien au service de la sécurité des habitants de leur commune.
Au premier abord, un accident peut apparaître comme la conséquence d’une unique cause. L’accident est souvent multifactoriel.
Il peut faire intervenir trois types de facteurs : l’humain (expérience de la conduite, attention, état physiologique…), le véhicule (état mécanique, chargement…) et l’environnement (géométrie de la route, luminosité, accotement…). Le facteur humain est le plus présent dans 92 % des accidents mortels.
Les présumés responsables (PR) d’accidents mortels sont principalement des hommes (83 % en 2023). Chez les hommes présumés responsables de moins de 55 ans, sur 2021 2023, le principal facteur d’accident mortel est la vitesse (40 %), suivi de l’alcool (31 %) et des stupéfiants (18 %). Dans 70 % des cas, on retrouve la présence d’au moins l’un de ces trois facteurs ou de leur combinaison.
